Loi de sureté générale du 27 février 1858 en faveur des victimes du 2 déc. 1851
Les Saint-Martinois ne plaisantaient pas avec les idées républicaines, et cela leur valut des déboires lors du coup d’état de Louis Napoléon Bonaparte, en 1852. Certains furent donc reconnus comme victimes par cette loi. Ils obtinrent des pensions, ou alors, en cas de décès, ce fut pour leur veuve.
Ce sont :
Jacques Appy,
né le 27 décembre 1821 à Saint-Martin de la Brasque.
Maçon à Saint Martin de la Brasque.
Victime de 1858. 215° d.r. F15 4108, dossier 17
Blanc André Lambert
Né le 20 juillet 1818 à Vitrolles
Bourrelier à Saint-Martin de la Brasque
F15, dossier 68
Guion Mathurin Dominique
Né le 9 novembre 1819 à Cadenet
Décédé le 29 janvier 1903 à Saint-Martin de la Brasque
Domicilié à Saint Martin de la Brasque
168eme d.r. Réversion : sa veuve, née Laugier Caterine Marie Adèle
F15 4110, dossier 43 ; BB30 401² , N°181
Ravel Jean Bienvenu
né le 25 juin 1823 à Saint-Martin de la Brasque
Domicilié à saint-Martin de la brasque
F15 4108, dossier 65
La demande de GROS Marius, André, né le 15 août 1818 à Cucuron, taillandier à Saint Martin de la Brasque et décédé en ce lieu le 18 juillet 1876 fut rejetée.
TAILLANDIER : Artisan qui fait toute sorte d outils pour les charpentiers, les charrons, les tonneliers, les laboureurs etc comme faux, haches, cognées, serpes, etc
Dictionnaire de l’Académie française
Source : Archives nationales. La troisième république et la mémoire du coup d’état de Louis Napoléon Bonaparte. Denise Devos 1992